COMPRENDRE l'anxiété
Mieux comprendre l'anxiété pour réagir.
D'une manière globale, le propre, et le risque, de l'activité anxieuse est de prédisposer les personnes à une fragilité
psychologique. Elles auront tendance à répéter des scénarios " cérébraux" récurrents, dans lesquels elles se sentiront prisonnières.
L'usure de ce système peut conduire à des rigidités ou à des troubles dépressifs. Il y a un besoin pressant de trouver un
déclic et de réagir.
Majoritairement, les personnes sont anxieuses d'une manière permanente, par anticipation ou suite à un choc. Dans toutes ces situations, il est conseillé de prendre en charge leur malaise d'une manière adaptée ( thérapie et médicaments). Elles ignorent souvent que leurs obsessions font souffrir leur environnement, car une personne anxieuse est en repli et ne voit plus que ses problèmes, qu'ils soient vrais ou faux.
Pourquoi les anxieux ont-ils précisément du mal à entreprendre une thérapie ?
• Leur certitude ou croyance : ces personnes pensent tout simplement que l'anxiété fait partie de la "nature humaine" voire de leur caractère. "Elles ont toujours été comme cela et çà ne changera pas". Ceci est une erreur et réduit la part d'autonomie affective à une attitude de soumission :elles subissent leur vie. La confiance dans le soutien pouvant être apporté par l'autre est très limitée.
• Egalement : le dynamique de l'anxiété réduit directement la résolution de problèmes et la prise de décision, car chaque expérience est perçue d'une manière hypertrophiée. C'est donc, un cercle vicieux.
Quels sont les "cycles" pervers de l'anxiété :
• La difficulté d'interrompre l'activité cérébrale ( accentuer au moment
de
l'endormissement ou la nuit.Le cerveau s'alimente en
permanence des pensées tristes et ne voit que le négatif.
• L'anxiété fait fonctionner le cerveau en "boucle", en cercle vicieux. De ce fait, il ne résout nullement les problèmes…Retour à la
case départ.
• La limite entre les problèmes vécus à l'extérieur et le Soi disparaît totalement.La prise de recul est réduite ou effacée
et il y a un manque d'objectivité flagrant.
• Les personnes anxieuses ont un manque de nuance dans l'appréciation des moments de la vie et des personnes : bien ou
mal. Donc, les relations sociales relations sociales sont pauvres, car elles rejettent sur les autres l'origine de leurs problèmes : l'autre est responsable de leur
inconfort : pas elles. Elles parlent d'elles en se plaignant.
Les risques d'une anxiété mal gérée ou non traitée :
• L'isolement et le repli sur soi, car elles répètent ou reformulent toujours les mêmes questionnements : elles s'ennuient et
ennuient aussi les autres, sans s'en rendre compte.
• Se rendre très fragile et craquer réellement à l'issue d'un évènement grave.
• Tomber en dépression, perdre le sommeil. Se plaindre tout le temps : négatif.
• Consulter les médecins en permanence et ne jamais obtenir de réponses.
• Il y a un besoin de reprendre confiance en soi. En effet, l'image et l'estime
de soi se sont estompées, ce qui conduit à une frustration.
L'état cérébral apporté par la relaxation libère l'anxiété :
Un cerveau anxieux ne sait plus se mettre en relaxation ( ondes alpha). Or, cet état cérébral, situé entre les moments actifs du cerveau et le
sommeil est le propre du projet de la relaxation. Ici, la capacité à lâcher-prise est beaucoup plus accessible que ce que ces personnes anxieuses ne l'imaginent, car la détente cérébrale est naturelle et très simple à ressentir.
Les ressources et les effets directs de la physiologie de la relaxation :
Lorsqu'un cerveau est relaxé, il ne pense plus en boucle ! Il sait laisser "filtrer" les pensées parasites et il ouvre tout naturellement les portes à une pensée
plus "lumineuse" agréable et nourricière.
Enfin, un cerveau relaxé entrevoit directement les solutions et sait prendre du recul et faire le tri entre les vrais et les faux problèmes.
La pensée retrouve de l'objectivité.
Le lâcher-prise permet au cerveau global de bien travailler :
Lorsqu'une personne fonctionne en boucle et en répétition, c'est son cerveau reptilien qui la fait agir et réagir. Ce "cerveau" possède un rôle
d'inhibition et déclenche l'instinct de survie et de protection.
La relaxation libère cette "prison intérieure" et fournit aux hémisphères qui régulent nos affects et pensées une nouvelle respiration : adaptation, sensibilité juste, capacité à être dans l'action, plus de la souplesse et une mobilité de l'esprit. Au final, tout ce qui nous caractérise en tant qu'être humain et nous différencie du monde animal.
Trucs et astuce
de la relaxologue
Petit pied-de-nez à l'anxiété ;-)
Mettez dès maintenant en pratique cet exercice "stop à l'anxiété "en sollicitant votre créativité !
1- J'écris la liste de toutes les préoccupations anxieuses qui habitent ou ont habité mon cerveau depuis quelques semaines, mêmes les détails… je ne
censure rien.
Soyez large et généreux, sortez tout dans votre "jardin", comme un vide grenier intérieur.
Bravo !
Imaginez un instant que votre cerveau soit Votre maison et que vos pensée anxieuses soient "Vos invités". Vous les conviez régulièrement
à venir à votre table et à partager votre repas ?
Humm ! Combien de fois par jour ???
2- Vous l'avouerez, il est grand temps maintenant de revoir la liste de "Vos invités".
>> Alors vous "reprenez votre copie" et la liste de ces "invités" ou pensées anxieuses. Vous éliminez ( en les rayant au crayon fermement)
Les préoccupations qui ne sont pas les vôtres directement +
Celles qui vous indiquent une perte d'objectivité, déconnectées de la réalité +
Celles qui ne sont pas à résoudre tout de suite, car trop éloignées dans le temps +
Celles que vous pouvez abandonner, car c'est à une autre personne ici d'entreprendre +
Celles que vous n'avez pas à gérer, car ce n'est pas à vous de décider !
Combien vous restent-ils d'invités à votre table ? Vous serez étonné-e ? ;-)
Retrouvez d'autres solutions en ligne : avec les tutoriels d'accompagnement de la
relaxologue.
L'importance de la prise en charge thérapeutique :
Cette escapade ludique est illustrative. Les ressources du mental sont multiples et peuvent être explorées en thérapie.
Que les états anxieux soient perçus comme permanents ou conjoncturels, des solutions existent.
Quant aux bénéfices directs de la prise en charge thérapeutique, ils sont simples et aisément évaluables. Je suis régulièrement habituée à
entendre des patients dirent : " Si j'avais su, j'aurais entrepris quelque chose pour me traiter plus tôt ! ". C'est typiquement ce que des personnes dites "anxieuses" font comme constat.
Pourquoi pas vous ?
Pour vous,
pour vos proches,
faites passer ce message ! :-)
Les troubles anxieux ne sont pas une fatalité.
Les "traiter "ou les corriger d'une manière adaptée, c'est important et souvent plus simple que ce que l'on pensait !
On pourrait comparer la prise en charge d'un terrain anxieux à l'importance d'un soin pour un terrain infectieux latent, susceptible de s'enflammer
brutalement....
Pourquoi s'épuiser et prendre ce risque ?
Vous l'aurez compris, il est donc possible d'utiliser les ressources de la relaxologie pour gérer l'anxiété
!
Que votre anxiété soit ancienne ou activée par le climat social et sécuritaire actuel, c'est sans doute pour vous
le moment de prendre une décision.
Parlons-en ! 03 81 82 20 52.
Pascale MORAND. Thérapeute et relaxologue.
©Tous droits réservé. Nov.2015. Pascale Morand