COMPRENDRE le burn-out.
Le regard et le point de vue
de la thérapeute.
Mieux comprendre :
La situation de burn-out est devenue une réalité médicale malheureusement de plus en plus fréquente. Déjà présente il y a plus de 15 ans, mais encore peu diagnostiquée par les cadres de la médecine du travail, le burn-out est désormais sorti de l'ombre et d'un tabou. C'était nécessaire à tous.
Par contre, l'effet secondaire de sa médiatisation a tendance à en diluer le contenu. Les contours précis de la situation burn-out, passés dans le langage courant, perdent de leur sens. Au final, vous êtes nombreux à vivre des situations de stress au travail, mais vous n'êtes pas nécessairement sujet à un décrochement professionnel massif.
Prévention : si vous vivez une des situations suivantes, le burn-out n'est pas présent, mais elles peuvent vous y conduire.
Vous avez un coup de baisse au moral, aggravé par des séparations ou échecs dans votre vie intime. Vous n'avez pas envie de vous lever le matin, suite à une mauvaise hygiène de vie. Vous souffrez de dépression depuis longtemps, mais vous avez toujours eu un point d'honneur à ne pas traiter cet état efficacement (thérapie, traitement médical). Vous avez un problème majeur lié au contenu de votre métier que vous avez choisi par défaut.
Toutes ces situations peuvent vous affecter profondément et vous donner des moments de découragements et de doute. C'est le lot de la vie. Dans ces situations, ne vous laissez pas aller dans le jeu de la dépendance à des états pouvant vous faire glisser vers une dépression. Une démarche en thérapie peut vous permettre d'éviter le pire, mais pas forcément un burn-out : une dépression, une maladie grave, des comportements addictifs pour fuir la réalité. Une bonne réaction : débuter une thérapie.
Ce qui caractérise ou précède le burn-out.
50/50 le soi et l'espace social du travail.
Ma pratique professionnelle indique que les origines d'un burn-out sont autant associées à un "mauvais usage" de sa personnalité, qu'au système
professionnel dans lequel elle travaille (c'est 50/50).
Ce n'est pas le cas dans une situation de harcèlement moral.
C'est pour cela que les deux dimensions (intime et sociale) seront traitées en parallèle en thérapie.
Les symptômes d'alerte les plus courants.
Au travail la personne est excessivement investie dans ce quelle entreprend : horaires, en faire toujours plus et parfois beaucoup plus que les cadres réservés à sa fonction. Cette réaction peut venir à l'origine d'une demande de l'employeur, d'une réorganisation au travail très inductrice de stress, mais aussi d'une pression de perfectionnisme que s'impose tout seul le salarié. Sa "productivité "n'est pas toujours proportionnelle, ce qui apporte des blessures au niveau de l'égo et elle est rarement reconnue à la valeur de l'engagement.
Une brèche s'ouvre.
Nous avons ici un processus de compensation psychologique auquel la personne s'adapte, puis en se sur-adaptant la personne va finir par
"craquer".
Ce décrochement est impressionnant, car il est inversement proportionnel à l'investissement addictif à la nécessité de la performance.
Ce qui donne des symptômes impressionnants et fulgurants. Ils doivent se suivre d'un suivi médical, de traitements adaptés pour réguler les angoisses et la dépression. Tout s'effondre brutalement !
Les contextes de harcèlement moral au travail sont à l'origine d'une part importante de burn-out, mais ce n'est pas systématique.
L'importance de la prise en charge thérapeutique :
Lorsque je reçois une personne proche d'un burn-out, je recommande immédiatement un signalement au médecin du travail et une prise en charge adaptée par le médecin traitant. L'arrêt de travail d'un burn-out est forcément long et nécessitera parfois un mode de réadaptation (réduction des horaires, changement d'affectation, rupture de contrat à l'amiable).
Le soutien de ma pratique prendra en charge :
Les risques réels associés à une situation de burn-out :
Les bonnes raisons de rejoindre une thérapie de type comportementale pratiquée par la relaxologue. Mes encouragements.
Un burn-out est vécu comme un échec cuisant et il remet en cause un dysfonctionnement personnel au travail.
Il est une forme d'épreuve dans la vie, au même titre qu'une maladie grave.
Or, comme tout évènement majeur de la vie, il peut être le point de départ d'un nouveau mode de vie moins contraignant, plus créatif et épanouissant. Pour cela, il nécessite une prise en charge psychologique et médicale.
Le soutien extérieur et sa neutralité représentent une opportunité de ne pas se sentir jugé.
Mon expérience indique que, lorsque cette issue dramatique est bien gérée au niveau psychologique, cette étape sera vécue ultérieurement comme une transition nécessaire pour progresser vers d'autres valeurs personnelles.
L'égo se reconstruit autour de la simplicité et de l'humilité. La personne a pris du recul et de la hauteur. Elle ne rechutera pas (sauf si contenu dépressif ancien). Elle a reconstruit un nouveau plan de vie.
IL EST DONC POSSIBLE DE "REBONDIR"
APRÈS UNE MISE À L'ÉPREUVE LIÉE AU BURN-OUT !
Parlons-en ! 03 81 82 20 52.
Pascale MORAND. Thérapeute et relaxologue.
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