Pour mieux gérer votre fatigue :

tout d'abord la comprendre !

 

 

 

Le constat de la fatigue est une évocation récurrente de toutes les personnes qui formulent une demande d'accompagnement psychologique. Certains la qualifient même de "mal du siècle". Voici quelques repères pour mettre un socle à ce mot qui paraît un abîme insurmontable. Mieux la comprendre, c'est déjà résoudre une difficulté ! La fatigue est un symptôme, un indicateur de dysharmonie installée pouvant indiquer des traces traumatismes conscientes ou non ou une mauvaise hygiène de vie.

 

Quels sont les noms  utilisés dans le langage courant et indiquant une situation de fatigue ?

La déprime, l'épuisement, les troubles du sommeil, le manque de volonté, le découragement, la passivité, les idées noires, le manque d'estime de soi, un état de santé à traiter, un équilibre énergétique à restaurer, l'asthénie...

Cependant, ne nous y trompons pas d'autres visages de la fatigue peuvent aussi être plus inattendus.

En effet, elle peut aussi être masquée, dissimulée. Il est important de savoir que l'hyperactivité au travail, dans les loisirs ou le sport peuvent aussi être des compensations à la fatigue. La compensation, comme son nom le laisse sous entendre, est un mode d'adaptation à des moments de fragilités de la vie. Ici, lorsque le système cède, la chute est brutale.

 

   >>> Lire aussi à propos du  burn out.

 

Quels sont les éléments de compréhension apportés par la psychologie traditionnelle ?

La fatigue en soi n'est pas réellement "dangereuse",  ne pas avoir la sagesse de l'écouter suffisamment tôt et d'attendre le pire, est plus embêtant. Les risques possibles concernent bien-sûr  la santé ou  l'état psychologique.

Nous avons une capacité d'adaptation importante et parfois ce système fléchit. Les origines psychologiques de la fatigue sont diverses et assez généralistes : suites traumatiques, franchissement d'un deuil, complexes liés à la personnalité, besoin d'aborder un changement de vie sans peur, une vie relationnelle complexe avec conflit larvé ou non, une dysharmonie reliée à un manque de cohérence entre "ce que je suis" et "comment je vis", une mauvaise hygiène de vie au niveau de la prise en charge spirituelle de sa vie (perte de sens, consumérisme, manque de recul sur soi). Tous ces facteurs débouchent sur une dysharmonie énergétique.

 

>>> Voir aussi  les solutions entrevues en Soft Coaching.

 

Quels sont les éléments de compréhension apportés dans une approche psycho-corporelle telle que la relaxologie ?

La relaxologie prend en compte 100 % de la personnalité du point de vue de l'écoute et des solutions proposées pour retrouver un espace d'harmonie. L'origine des fatigues est prise en charge par cette grille de travail très simple. Trois formes de fatigue sont étudiées.

  • Les fatigues d'origine physique, physiologique et énergétique.

La prise en compte de la santé et d'une hygiène de vie minimale est importante et elle est associée à une thérapie holistique. Le corps est notre socle substantiel, il est le reflet et le canal de tout ce que nous vivons. Il est important de retrouver un lien de respect et de dignité avec lui. S'il fatigue, "je ralentis"et je m'interroge.

 

A savoir aussi que la prise en charge autour de la douleur et de sa fatigue spécifique est possible. Grâce à la pratique de certaines relaxations, respirations, étirements, des déblocages de tension permettent une libération énergétique.

 

Les origines de la fatigue sont aussi cycliques ( médecine chinoise : saisons, cycles de vie épuisants, examens etc). Elles peuvent ici être anticipées facilement et réduites en intensité.

 Le mode social nous pousse à valoriser les états actifs au détriment des états de repos. A chacun de ressentir ce nécessaire équilibre yin-yang dans nos journées ou semaines. Pour réduire l'épuisement, il est donc utile et facile de modifier la gestion de son énergie, de réfléchir à cet art de vivre.

 

>>> Découvrir la pratique du yoga.

  • Les fatigues d'origine émotionnelles et les blocages énergétiques associés.

L'écoute psychologique est un moment important dans la pratique de la thérapie, mais les résultats sont réellement plus satisfaisants si elle est entretenue et reliée à une prise en charge des émotions.

 

Pourquoi les émotions sont-elles à l'origine de la fatigue ?

Les émotions ont une place importante dans les réactions que nous qualifions de somatiques. Leur impact est fort et leurs symptômes sont souvent évoqués par les mots suivants : angoisse, boule au ventre, nœud au plexus, insomnie, inhibition des comportements affirmatifs, évanouissements, somatisation organique comme la peau. Les émotions sont reliées au principe du refoulement.

 

Ce que nous apprenons à faire :

Sortir d'une situation de confusion toujours associée à des fatigues d'ordre émotionnel.

Redonner un cadre sain à la gestion des émotions sans régresser.

Apporter au plan conscient le contenu des blocages en mettant des mots justes.

Mettre en place, par des outils adaptés et respectueux une harmonie personnelle.

Apprendre à couper des liens avec le passé et à élaborer une prise de recul significative.

 

>>> Aborder la thérapie sereinement.

 

  • Les fatigues liées à l'espace cérébral et à l'usage de la pensée.

Le contenu de nos pensées est à l'origine de notre fatigue.

La pratique du yoga nous apprend que la vie est le miroir de nos pensées ou "ruminations". Il est réellement fatiguant de cogiter tout le temps, d'avoir des idées noires, juger, se comparer, persévérer dans une image de la performance. De plus, les nouvelles technologies ne permettent plus au cerveau de se reposer : les sollicitations sont permanentes et obligent aussi à faire "deux choses à la fois".

S'il est vrai que les pensées représentent une nourriture essentielle, il serait temps d'y apporter autant d'attention qu'à notre alimentation. Pour cela,  l'apprentissage du lâcher-prise apporté par la relaxation est une clé naturelle pour faire "respirer autrement" son cerveau. Un avantage aussi :  être applicable dans les situations diverses du quotidien.

 

Les symptômes d'un espace cérébral fatigué peuvent être :

Idées fixes, phobies, troubles du sommeil, troubles de la concentration, manque de recul, confusion, désorganisation, reporter les décisions, absence de volonté ou vivre dans l'avenir.

Dans ces situations, une même origine à la fatigue : un mauvais usage de tous les "logiciels " de la pensée. La pratique du yoga, la méthode Vittoz proposent des outils humains et réalistes pour dispenser une meilleure lisibilité sur les corrections que nous avons tous à faire.

 

Alors,  pour un cerveau confus ou trop obsessionnel, il y a une même origine, donc un même remède : retrouver un équilibre entre le cerveau droit et le cerveau gauche.

La prise en charge par la pensée heuristique des problèmes évoqués permet de réaliser une lecture différente de sa réalité. En effet, il est relativement aisé de découvrir comment fonctionne l'activité cérébrale, de repérer ses défauts dans l'animation des "logiciels" de sa pensée.

Les solutions outils sont simples et permettent de faire "circuler" dans toutes les dimensions de la réalité : résultats visibles sur la fluidité de la pensée.

 

 L'activité cérébrale est le véhicule de nos prises de conscience et de nos décisions : d'où l'importance logique de cultiver ce jardin et de prendre soin de la qualité de nos pensées ! Toutes les formes de blocages cérébraux ne sont pas une fatalité. Et si c'était cela aussi la créativité !

 

 >>> Voir aussi l'initiation à la méditation.

 

La fatigue est donc un symptôme.

Elle n'est pas dangereuse en soi, car,

à condition de l'écouter, elle peut

nous apprendre beaucoup sur

nous-même et nos fonctionnements

et cette écoute peut développer

un regard sur soi autre :

vivre avec sa fatigue et non la subir !

 

A l'issue de votre premier entretien vous aurez connaissance de la mise en forme de votre correction. Des outils personnels vous seront transmis lors de votre recherche.

 

 

©Tous droits réservés. Pascale Morand. Août 2016.